Poème
Dernière mise à jour : 14 nov. 2021
« Aux vents du sud, grand Serpent,
Enveloppe-moi de tes rayons de lumière.
Montre-moi à me départir du passé comme tu te dépouilles de ta peau.
A me déplacer doucement sur la terre.
Montre-moi la voie de la beauté.
Aux vents de l’ouest, Mère Jaguar,
Protège mon espace de guérison.
Montre-moi à vivre dans la paix, dans la perfection.
Montre-moi la voie au-delà de la mort.
Aux vents du nord, Colibri, grands-pères et grands-mères, ancêtres,
Venez réchauffer vos mains à nos feux.
Murmurez dans le vent.
Je vous honore, vous qui êtes venus avant moi,
Et vous qui viendrez après moi. Les enfants de mes enfants.
Aux vents de l’est, Aigle majestueux,
Du pays du soleil levant, viens vers moi.
Garde moi sous ton aile.
Montre-moi la montagne dont je n’ose à peine rêver.
Montre-moi comment voler aile contre aile avec le grand esprit.
Terre Mère,
Je prie pour la guérison de tous tes enfants,
Les minéraux, les végétaux,

Les êtres à quatre pattes, à deux jambes, qui rampent,
Les êtres ailés, à nageoires, à fourrure,
Toutes nos relations.
Père soleil, grand-mère lune, étoile des nations,
Grand esprit, toi qui est connu sous des milliers de noms,
Et qui est l’innommable.
Merci de me laisser chanter le chant de la vie encore aujourd’hui. »
Villoldo Alberto